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Le blog de la jolie Valentine
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Le blog de la jolie Valentine
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15 février 2008

La Sainte Valentine ou ma première visite aux urgences...

Hier, j’étais contente, c’était ma fête !! C’est la Sainte Valentine !
C’était sympa parce que j’ai eu des messages de tout le monde et de partout en France. Même du monde entier! Car Manou et Bon Papa me l’ont souhaitée d’Asie où ils sont en vacances.
Il paraît que c’était aussi la fête des amoureux. Moi, je ne sais pas bien encore ce que c’est un amoureux : ma mère me dit que je suis trop petite et mon père que je pourrais commencer à y penser à 25 ans ! C’est dans longtemps ça…

En plus, il y avait des cœurs partout à la télé, dans les vitrines des magasins,… tout ça pour moi ? Wahou ! Je suis vraiment super contente de m’appeler Valentine…
Même si mes parents viennent de se rendre compte qu’avec un prénom si long, j’allais souffrir pour apprendre à l’écrire… Je me demande s’ils n’ont pas voulu se venger… vous pensez bien qu’avec Arnaud-Xavier et Anne-Cécile, ça n’a pas du être facile non plus pour eux !
En tout cas, merci pour tous vos messages et vive la Sainte Valentine !!

Enfin, c’est ce que je disais jusqu’à ce qu’en sortant de chez la nounou, au lieu de rentrer à la maison fêter tout ça, je me rende compte que mes parents avaient eu la grande idée de prendre rdv chez le pédiatre. Trouvant que j’étais toujours grognon malgré les visites chez notre pédiatre et voulant avoir un deuxième avis, ils m’ont donc emmenée chez une dame qui effectivement paraissait très gentille…

Mes parents expliquent donc mes épisodes de gastro, mes 2 jours de fièvre à 39 °C de la semaine dernière, mes régurgitations ponctuelles,… et mon côté grognon.

Immédiatement, la dame se fige sur mon strabisme « inquiétant » comme elle dit… « Strabisme ? » disent mes parents. « Quel strabisme ? ». « Mais, enfin, vous ne voyez pas ?!?! » dit la dame culpabilisante. Mes parents me regardent encore et encore. Mon père explique qu’il ne voit rien. Ma mère lui dit gentiment (peut-être qu’elle n’a pas bien étudié ses cours la pédiatre) que c’est normal d’avoir du strabisme chez un bébé, non?

« Oui, mais pas un tel strabisme, si inquiétant !! L’avait-elle avant ? », Continue-t-elle à vociférer.

« Ben, comme nous ne le voyons pas maintenant, nous ne le voyions pas avant non plus. » explique mes parents.

« Ha, vous voyez !! Son strabisme, elle ne l’avait pas avant ; il est donc apparu récemment. » Conclue-t-elle.

Et là, tombe la sentence : « J’appelle les urgences. Il faut immédiatement aller faire des examens ».

Ma mère fond en larmes et se culpabilise à fond de ne pas avoir vu ce strabisme qu’elle ne voit toujours pas, mais si inquiétant…

Elle dit dans un sanglot : « Bon, soyez clair, vous pensez à quoi ? Une méningite ? ».

Et là, ce « oui » sanglant et irrévocable qui tombe. « Sans fièvre, sans vomissement, sans nuque raide, mais ce strabisme n’est pas normal ».

Mon père essaie de garder la tête froide, son esprit scientifique lui dictant que c’est impossible d’avoir une méningite quand aucun des signes n’est présent sauf un strabisme que seule cette pédiatre voit. Pour rassurer ma mère, il lui parle de Romane Bohringer qui malgré son strabisme fait une jolie carrière et de tous ses acteurs plein de charme grâce à ce regard…

Il demande également à la méchante pédiatre d’arrêter de culpabiliser mes parents pour un strabisme invisible ! (Il se ne laisse pas faire mon papa !!)

Ma mère, elle, faisant confiance aux corps médical, repasse dans sa tête le film de ma vie, me serre contre elle comme si elle allait me perdre, invoque l’aide du petit Jésus (chose qu’elle n’a pas faîte depuis l’âge de 10 ans quand elle voulait ce magnifique carrosse Barbie à Noël) et demande à ses proches partis au ciel de veiller sur sa puce…

Nous, voilà donc en route, en catastrophe à l’Hôpital du Perpétuel Secours (nom tout à fait rassurant et qui laisse y présager de nombreuses visites…). Mes parents, devant dans la voiture, silencieux et inquiets, moi derrière me rendormant tranquillement parce que cette pédiatre m’avait bien réveillée avec toutes ces manipulations et la valise de ma mère dans la voiture au cas où, comme disait la pédiatre ! Je vous passe sur la voiture de police qui voulait nous arrêter…

Arrivés à l’hôpital, je me retrouve ni une, ni deux, toute nue, à nouveau ! Je fais pipi sur l’infirmière (seule façon que j’ai trouvée pour exprimer mon mécontentement que l’on ne me laisse pas dormir) et… caca pendant qu’elle prend ma température ! J Vous auriez vu sa tête, j’étais morte de rire !

Le énième pédiatre de ma courte de vie arrive et me manipule à son tour dans tous les sens sous le regard inquiets de mes parents. Et là, rapidement, le verdict rassurant : « Je ne vois aucun signe de méningite et son strabisme intermittent (comme tous les bébés de cet âge) est normal ».

Ouf ! Je sens ma mère se détendre enfin…

Et vous croyez que du coup il nous laisserait rentrer à la maison ? Pas du tout ! Ce gentil pédiatre (plus pour longtemps) préconise cependant une prise de sang et un examen d’urine pour confirmer qu’il n’y a aucune infection.

Et vas-y que l’infirmière sur qui j’ai fait caca (et là, je regrette encore moins) m’emporte en imposant à mes parents de rester dans la salle d’attente…

Et là, mes cris et mes hurlements que mes parents effondrés (bon, surtout ma mère apparemment) entendent témoignent de ce qu’ils me font… je ne révélerai pas ici le détail de cet examen car je risque de choquer les âmes sensibles… Sachez que je suis ressortie avec sur un bras un gros pansement sur une aiguille (pour de futures éventuelles perfusions..) et l’autre bras avec un petit pansement témoignant d’un premier essai peu convaincant…

Enfin, après 1H30 d’attente, où j’ai pu dormir tranquillement dans ma poussette et où mes parents se détendaient en commentant la tête des autres parents aux urgences, nous avons appris que je n’avais aucune infection de quel ordre que ce soit et que je pouvais donc repartir à la maison ! Sinon, c’était 48 heures d’hospitalisation pour une perfusion d’antibiotiques !

Résultats : Je ne suis pas prête d’oublier ma première Sainte Valentine! Mes parents, eux, vont fêter leur Saint Valentin ce soir. Et finalement, ils ont décidé de retourner pour le moment chez ce premier pédiatre, certes mou-mou et dont la phrase principale est invariablement, à l’énumération de mes maux : « Il faut surveiller », mais qui finalement, est moins inquiétant.

En tout cas, j’ai eu un cadeau pour la Sainte Valentine en rentrant ! Un très joli hochet plein de couleurs et qui fait du bruit. Et quand j’ai réveillé mon père cette nuit (c’était son tour de garde) pour le voir, il n’a même pas trouvé ça embêtant !

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Commentaires
C
Ca y est ! Vous êtes officiellement de vrais parents ! Une visite aux urgences, ça vous forge ! Moi aussi, j'ai cru un jour à une méningite sauf que ce que je prenais pour une fontanelle bommbée, ben, c'était juste une bosse normale<br /> Non, mais sans dec' ! Ca me rapelle mon premier pédiatre qui voulait absoulment faire de raph' un très grave asthmatique et qui me donnait un traitement en me disant "il faut le prendre, y'a que ça" en ajoutant "mais ça risque de lui abimer les poumons, on n'a pas de recul"... J'ai pris mes jambes à mon cou et depuis plus une seule crise d'asthme... TY'a de ces frustrés chez les médecins... En même temps, c'est bizzare, je croyais ax en nouvelle zelande...<br /> Bon, remettez vous de vos émotions
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